Fille unique d’une famille de six membres, Alice Simbare se retrouve dans le domaine de la recherche agricole un peu malgré elle. « Au départ j’étais passionnée d’être docteur en médecine » confie-telle. Mais après ses études secondaires, elle est orientée à la faculté d’agronomie et toutes ses tentatives de changer d’orientation furent vaines. Toutefois, elle y découvrira un intérêt qui la mènera à poursuivre sa carrière dans le domaine agricole, « à partir de la deuxième année, j’ai vraiment aimé l’agronomie, parce que j’ai réalisé que quel que soit le domaine dans lequel vous vous trouvez, vous aurez besoin de l’agriculture ; l’agriculture couvre tout, que vous soyez docteur en médecine, tout le monde a besoin de l’agriculture », avant d’ajouter « Dieu m’a montré que c’était l’itinéraire qu’il avait prévu pour moi, et j’ai réussi le passage dès la première session. » La Providence semblait en effet être de son côté puisque non seulement elle obtint une bourse de recherche pour son diplôme d’ingénieur qu’elle a obtenu en avril 2010, mais aussi elle a été recrutée en mai 2010 a l’Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU) immédiatement après la soutenance de son mémoire d’ingénieur agronome.
familles sont en situation précaires. « Je me suis donc dit que je pouvais aider ces familles, à éradiquer cette maladie, en enlevant les touffes infectées, en utilisant toutes les techniques pour contrôler la maladie. » déclare Simbare.
Field of Research
Simbare se spécialise alors sur le système semencier du bananier, car au Burundi, dit-elle, il y a un problème crucial d’accès aux semences de qualité. De plus, le BBTD, causé par le virus du bananier Bunchy Top (BBTV), sévit dans cinq provinces du pays qui sont les principales productrices de bananes, qui représente la principale source de revenus pour de nombreuses familles.